C'est l'histoire d'un "Mec"...
Dominique LEYGUE (cf
2230) entraîneur au club.
- L'Echiquier
Hyérois :
- A quel âge
as-tu commencé à jouer aux échecs?
- Dominique Leygue :
- A seize ans.
- E.H :
- Où exactement?
- D.L :
- A Tarnos dans les
Landes (40), au club "Le Gambit du Roi".
- E.H :
- Pourquoi ou comment?
- D.L :
- Un ami fréquentait ce
club depuis quelques temps et m'a convaincu de venir
essayer.
- E.H :
- Pensais-tu arriver à
ton niveau actuel?
- D.L :
- Non, pas du tout, je ne
connaissais strictement rien aux échecs (compétitions, règlement etc.) Pour moi, c'était un jeu, comme la
bellotte...
- E.H :
- Penses-tu évoluer dans
le milieu des échecs? Si oui, comment et jusqu'où?
- D.L :
- Oui bien-sûr je compte
encore progresser, c'est le but de tout joueur... Mais
pour le moment je ne consacre que peu de temps à mon
évolution échiquéenne, mon travail d'entraîneur est
tout nouveau. Il m'a fallu un temps d'adaptation,
actuellement j'ai choisi de me concentrer plus sur les
cours donnés aux enfants qu'à mon évolution
personnelle, ce qui explique mes résultats échiquéens
plus que moyen. J'espère arriver bientôt à me
consacrer un peu plus de temps afin de progresser.
- E.H :
- Que penses-tu de
l'Echiquier hyérois?
- D.L :
- C'est un club très
professionnel, exclusivement basé sur une politique
scolaire, ce qui est très bien pour le développement
des échecs, je trouve dommage que les adultes ne soient
pas plus impliqués au sein du club, ils pourraient par
exemple se fixer un soir de la semaine pour se
rencontrer. Le système instauré pour les cours des
enfants est intéressant et très bien adapté. Je pense
que l'on peut encore faire mieux, on peut toujours mieux
faire...
- E.H :
- Que ferais-tu pour
améliorer les échecs?
- D.L :
- Le travail dans les
écoles est primordial pour développer les échecs. Il
faudrait instaurer dans les écoles une heure d'échecs
par semaine afin de toucher la masse des jeunes
d'aujourd'hui. Si toutes les villes de France
structuraient aussi bien les échecs qu'à Hyères, le
nombres de licenciés exploserait.
- E.H :
- Que penses-tu des
féminines aux échecs?
- D.L :
- Je ne vois pas pourquoi les femmes joueraient moins bien que les hommes. Le fait
que le niveau féminin soit moins élevé que le niveau
masculin s'explique très simplement : il y a plus
d'hommes que de femmes qui y jouent. Les détracteurs,
des femmes aux échecs, n'ont qu'à jouer avec J. Polgar,
preuve que les femmes peuvent réussir.
- E.H :
- Quel a été ton
meilleur palmarès?
- D.L :
- Champion d'aquitaine
sénior et champion de France étudiant par équipe avec
Bordeaux! (il
a oublié champion du var sénior 2000).
- E.H :
- Racontes-nous ton
meilleur et aussi ton pire souvenir dans un tournoi.
- D.L :
- Open de Créon 1997.
Une sortie en boite à Bordeaux après avoir réalisé
une perf. fide à 2330. Le pire de mes tournoi :
Besançon (championnat de France 1999). Accumulation de
problèmes, panne de voiture à l'aller, panne de voiture
durant le séjour, panne de voiture au retour, tournoi
minable (résultats personnels) : cinq bulles de la ronde
3 à la ronde 7. On appelle ça les J-O.
- E.H :
- Quel est ton rêve,
échiquéennement parlant?
- D.L.
- Devenir grand maître.
- E.H :
- Quelle-est ton idole?
Pourquoi?
- D.L.
- Je n'ai pas d'idole aux
échecs.
- E.H :
- Qui représente le
mieux les échecs pour toi? Pourquoi?
- D.L :
- Laurent Fressinet.
C'est un jeune qui ne doit son niveau actuel qu'à
lui-même et pas aux autres! Il a progressé tout seul à
force de volonté, de travail. Il a su exploiter son
talent au mieux. C'est un exemple pour nous tous, quand
on veut on peut!
The end.
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